la genèse du projet

Publié le par CHRISTOPHE and BBA




Contexte

Le Cameroun est un pays situé en Afrique centrale situé entre le tchad, le Gabon, la Rép. Centrafricaine (Christophe y a été : " donne moi 5000") le Congo.... Il s’étend sur une superficie de 475 439 km² et compte 16 300 000 habitants (2006). Il compte deux capitales : politique (Yaoundé) et économique (Douala) qui représentent les principales villes du pays. Notre ferme est à OBALA, 45 mins au nord de Yaoundé (accés par minicars tout confort, lol).

L’élevage est l’un des secteurs dominants de l’économie camerounaise ; la volaille étant la 2ème protéine animale produite et consommée derrière la viande bovine. Les espèces de volaille produites sont : poulets, dindons, pintades, canards et oies. Le poulet de chair et les œufs représentent le plus grand volume de cette production. L’élevage traditionnel domine, mais on trouve des structures de production industrielle ou semi-industrielle (rationnalisée) dans les zones périphériques de Yaoundé (centre), Douala (littoral ouest) et Bafoussam (ouest). La filière volaille est une des mieux structurée. Elle s’organise autour du Syndicat interprofessionnel de la filière avicole.

L’importation massive de poulets congelés européens (poulets entiers prêts à cuire et découpes de poulets) est passée de 60 tonnes en 1994 à 22 154 tonnes en 2003 (ACDIC). Cette situation a entrainé la mort de la filière avicole camerounaise (disparition des fermes, perte d’emploi, manque à gagner en production céréalière). En 2004, l’ACDIC a procédé à une campagne de plaidoyer et de lobbying pour la promotion de la filière avicole camerounaise en demandant de limiter l’importation des poulets congelés. Les pouvoir publics ont mis à cet effet une série de mesures visant à limiter les importations à 5000 tonnes. La limitation des importations à 5 000 tonnes pour la période de septembre 2004 au 31 mars 2005 avec pour finalité de les interdire purement et simplement si, à cette échéance, les producteurs se sont montrés capables de satisfaire la demande. L’état des lieux fait par l’ACDIC quinze mois plus tard montre une augmentation de la capacité de production du poulet d’un jour camerounais.

La redynamisation de la filière avicole et la forte demande de poulets sur le marché nous ont amèné et motivé à mettre en place notre projet . La finalité est de produire un poulet local peu cher et participer au développement de la filière. Nous allons à cet effet, utiliser nos connaissances scientifiques (vive le Master PA), d'agriculteur (vive Christophe !), et enfin celles du pays (vive BBA !).

 

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